Les cadeaux, les repas festifs, les sorties: si le temps des Fêtes est bon pour le moral, il peut aussi parfois nous amener à vider notre portefeuille. C’est pourquoi on aime entamer l’année par de nouvelles d’habitudes d’achat. Explorez nos trucs astucieux pour économiser à l’épicerie, sans compromettre le plaisir de manger.
Opter pour les protéines végétales
Réduire sa facture d’épicerie est tout à fait possible en adoptant les protéines végétales. En effet, les légumineuses sont facilement de trois à quatre fois moins chères que le bœuf haché. Ces sources de protéines regorgent de vitamines et minéraux, en plus de permettre plus de créativité dans la cuisine. En voici quelques-unes à incorporer sans modération à votre menu:
- les haricots (rouges, noirs, de Lima, pinto, etc.);
- les lentilles (vertes, brunes et corail, entre autres);
- les fèves et les pois chiches;
- le soya (tofu).
Pour faire encore plus d’économies, on vous suggère de les acheter séchées, puisque leur coût est plus avantageux comparativement à leur équivalent en conserve. N’oubliez pas de les faire tremper la veille! Vous n’avez qu’à plonger la quantité voulue dans le double du volume d’eau.
Marier le végétal à l’animal
Pour apprivoiser les légumineuses, on peut les intégrer à nos classiques favoris, à commencer par la sauce à spaghetti. Moitié viande hachée, moitié lentilles, notre plat coûtera ainsi beaucoup moins cher par portion. Elle sera d’ailleurs tout aussi savoureuse. Les légumineuses apporteront une belle consistance à la sauce, tandis que leur goût s’harmonisera parfaitement à la viande.
Appliquez le même principe au pâté chinois, au pain de viande, aux tacos, aux burgers ou à ce chili réconfortant. Voilà un régal qui réchauffera délicieusement les soirées hivernales!
Cuisiner des coupes plus économiques
Vous souhaitez vous gâter un samedi soir? Exit le filet mignon! D’autres coupes de bœuf sont plus économiques et tout aussi succulentes. Bien apprêté, le rôti de palette n’a rien à envier aux morceaux plus onéreux, au contraire! Et il est souvent moins cher que le haut de surlonge, le faux-filet ou le bifteck d’aloyau. Incorporez un bas de palette dans un ragoût, en y alliant des haricots noirs ou rouges, par exemple. Vous serez tout autant convaincu par ce rôti de palette braisé. Un plat fabuleux dont chacun se régalera.
On peut également réduire la facture d’épicerie en privilégiant les jarrets de porc, qui sont plus abordables que le veau. Cette coupe est idéale pour mitonner un osso buco à moindre coût. Elle se déguste aussi braisée, comme dans cette recette de jarrets de porc aux légumes. Quant aux hauts de cuisse de poulet, ils peuvent remplacer les poitrines dans plusieurs recettes.
Se retrousser les manches… et sortir la planche!
Peu importe le morceau de viande, évitez de l’acheter en format déjà coupé. Les lanières de poulet coûtent plus cher que la poitrine entière, par exemple. Ce conseil est valable pour les autres aliments. Sabrez dans les dépenses en coupant vous-même les légumes ou en râpant le fromage. Il est étonnant de constater à quel point il est payant de s’acquitter soi-même de cette tâche, lorsqu’on compare le prix au poids d’un même aliment en version « préparée » et « non préparée ».
Limiter les pertes
Mieux vaut prévenir que de jeter! Pour limiter le gaspillage alimentaire, on fait l’inventaire du frigo avant d’aller à l’épicerie, on range nos aliments frais dans des emballages qui prolongeront leur durée de vie et on cuisine rapidement les produits dont la date de péremption approche. Grâce à quelques gestes stratégiques, on peut sauver un pot de yogourt en le préparant en sauce, ou en incorporant les surplus de légumes dans une lasagne surprenante.
S’adapter selon les rabais
Parfois, il suffit de faire preuve d’un peu de prévoyance pour réaliser de grandes économies. Mieux vaut établir son menu en fonction des rabais au marché, plutôt que faire des choix selon l’impulsion du moment.
Avec de la flexibilité – et une petite touche de créativité –, il est tout à fait possible de réduire le coût du panier d’épicerie. Qui sait, peut-être que de belles découvertes culinaires sont à l’horizon!